Publié dans Economie

Approvisionnement en PPN - Les efforts pour la production locale en progression

Publié le lundi, 07 août 2023

Optimiste. D’après un compte rendu publié, hier, dans la newsletter du ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation (MICC) Madagascar - souhaitant parvenir à l'autosuffisance alimentaire- a constaté une augmentation de sa production alimentaire. Malgré ces progrès, le pays continue d'importer diverses marchandises pour répondre aux besoins de la population. Selon des données statistiques récentes couvrant le premier semestre de l'année 2023, Madagascar a importé environ 218 006,3 tonnes de riz, alors que les besoins estimés à 500 000 tonnes. En ce qui concerne le sucre, les importations ont atteint 65 150 tonnes sur une demande totale de 90 000 tonnes. 

En matière de farine, les besoins annuels sont estimés à 300 000 tonnes, mais la production locale n'atteint que 100 000 tonnes, ce qui a conduit à importer jusqu'à présent 19 033,4 tonnes de farine provenant du marché international. Quant à l'huile, les importations se chiffrent à 2 902 624 litres. De plus, une quantité de 3000 tonnes de riz contenant entre 5 et 25% de brisures connu sous le nom de « vary tsinjo » a également été importée. Afin de satisfaire la demande intérieure, la société SPM (State Procurement of Madagascar) joue un rôle important en facilitant les importations de marchandises et en contribuant à l'approvisionnement des marchés locaux. Par exemple, SPM a acquis 10 tonnes de sucre provenant de la société SUCOMA. Malgré les nouvelles mesures mises en place par l'Inde, Madagascar attend toujours une livraison de 20 000 tonnes de riz. Le déploiement des Taninkesta Indostrialy a pour objectif ultime d'accroître la production locale dans le but d'atteindre l'autosuffisance alimentaire. Cette initiative vise également à favoriser le développement économique du pays et à renforcer l'intégrité de la chaîne de valeur. En somme, les informations provenant du compte rendu du ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation montrent que Madagascar, bien qu'en progression vers l'autosuffisance alimentaire, continue de faire face à des défis quant à la production suffisante de certains produits essentiels, ce qui nécessite toujours des importations pour répondre aux besoins de sa population.

 

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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